L’Estrie manque de main-d’œuvre
L’Estrie vit un criant manque de main-d’oeuvre et la situation ne risque pas de s’améliorer.
(Sherbrooke) L’Estrie vit un criant manque de main-d’oeuvre et la situation ne risque pas de s’améliorer. Un manque de main-d’oeuvre qui oblige les entreprises à refuser des commandes et, par conséquent, laisser passer des opportunités d’affaires qui enrichiraient la communauté. Le sentiment d’urgence et le désir de sensibiliser la population et les entreprises de la région poussent Emploi-Québec Estrie à le répéter, à le souligner à double trait, à insister.
« Grosso modo, on estime qu’il y a environ 22 pour cent des postes qui sont actuellement à combler dans la région. Et ce taux n’ira pas en s’améliorant puisqu’il y aura de moins en moins de gens en âge de travailler », explique Hubert Létourneau, économiste à Emploi-Québec Estrie.
« Grosso modo, on estime qu’il y a environ 22 pour cent des postes qui sont actuellement à combler dans la région. Et ce taux n’ira pas en s’améliorant puisqu’il y aura de moins en moins de gens en âge de travailler », explique Hubert Létourneau, économiste à Emploi-Québec Estrie.
Selon les dernières données publiées, 28 500 postes seront disponibles sur le marché du travail en Estrie sur un horizon 2015-2019, en raison d’une croissance de 5000 postes et de 23 500 départs à la retraite.
En plus, le groupe de travailleurs potentiels, c’est-à-dire la population âgée entre 15 et 64 ans, a commencé à diminuer en 2012, et ce n’est que le début. Entre 2015 et 2024, l’Institut de la statistique du Québec prévoit que la population estrienne en âge de travailler diminuera de 10 000 personnes, passant de 209 030 à 199 173.