Des PROS de l’économie circulaire à Sherbrooke!

Lors de notre dernier déjeuner du GATE et qui portait sur l’économie circulaire, des entreprises de Sherbr0oke sont venues nous partager leurs « secrets » de pros de l’économie circulaire…que nous diffuserons LARGEMENT ici dans cet article ( avec leur permission évidemment).  Dans l’article précédent les professeur Marc Olivier nous partage son expertise quant à l’économie circulaire.

CHOCOLATS LAMONTAGNE, Anick Turgeon 

Dès le début de la réflexion, il fût établi que 500 tonnes de matières organiques (1M$) allaient aux déchets.   Raisons multiples, erreurs, surplus de production, date périmée, test de départ de production etc. etc.

Une ressource en génie de l’U de S, Michael Desrocher étudiant à la maîtrise en environnement, grâce à une bourse du MITACS fût embauché afin d’analyser le cycle de vie du produit.

À ce jour, ce sont 300 tonnes qui ne vont plus à l’enfouissement alors que 140 tonnes vont à la refonte, 100 tonnes vers les transformateurs d’alimentation animale, dons alimentaires etc.

Ce fût d’ailleurs la première symbiose industrielle: sucre alimentant les larves qui permettront une farine d’insecte protéinée

Une deuxième symbiose avec un autre panéliste, Plastimum est en réalisation: refonte- processus de fabrication de moules.

VITTORIA Pascale Roy

La maison-mère est installée à Sherbrooke mais Vittoria possède aussi des installations de torréfactions aux EU, à Princeton, et des satellites à Toronto et Détroit.  On y fabrique que du café bio-équitable, de la marque connue Sumatra-William entre autres.  Ce sont 10,000 tasses par jour ( 2M) qui sont consommées versus la quantité de café torréfiée.

Le processus de réduction des GES s’est amorcé en 2015 et on vise 2022 pour les pratique durables- emballages verts.

Eux aussi au moment de la réflexion, observaient 15% de la production détournée vers les poubelles en plus du 30% de sacs de jute (matière première) et 23 tonnes de pertes de café.

En mode économie circulaire, un partenaire (encore une fois un autre panéliste du GATE) DÉFI POLYTECH s’est installé à fabrication de  toiles protectrices pour les arbustes avec tous ces sacs de jute que jadis on enfouissaient, et SHER-PAC- à la re-végétalisation de sites par le biais de compost avec la pelure de grains.

GAINS: 

On a réduit les émissions de GES, gain espace, réduction de la fréquence de la cueillette et surtout UN SENTIMENT DE FIERTÉ DE L’ÉQUIPE DE CONTRIBUER À LA PRÉSERVATION DE NOTRE PLANÈTE.

PLASTIMUM. Linda Truong

Détentrice d’une maîtrise en génie chimique, il est clair que les explications de Linda versus la qualité du plastique qui est exigée du marché nous mène à comprendre les différences entre du PET HDPE PS  et MÉTAUX MIXTES quant au plastique et sa revalorisation. Des équipements, d’une valeur de 500,000$ par ligne ont dû être ajoutés afin de pouvoir recycler le plastique, le séparer et le rendre extrêmement pur à 98,7%, et PLASTIMUM se qualifie à juste titre de « secret caché » ici à Sherbrooke.  Utilisant un procédé unique conçu par Sherbrooke OEM LTD, elle permet une pureté des matériaux triés ayant un niveau jamais encore atteint par les centres de récupération des plastiques, soit plus de 95 %..  On y recycle et produit même des flocons de couleurs, par couleurs et la marque de commerce de l’entreprise est d’ailleurs le ROSE car cette entreprise a été fondée et elle est dirigée par une FEMME.  Avec l’aide de Symbiose industriel de Synergie Estrie, l’entreprise établit des partenariat comme celui avec Lamontagne.

DÉFI POLYTECH, Pierre Morency

Pour Pierre Morency, grand spécialiste de l’environnement depuis plus de 20 ans, l’économie circulaire est technologique, environnementale ET SOCIALE.  Ce sont 2,000 tonnes de résidus par an qui sont triés AUTOMATIQUEMENT donc qui ne vont pas à l’enfouissement.  On sait que Défi Polytech (Atelier Polytech- Défi SM et Défi Récupert) vient de remporter le GRAND prix de l’environnement et produit en sous-traitance pour plusieurs entreprises de notre région. D’ailleurs 15 employés effectuent une partie de la production pour Royer, fabricant de bottes de travail et c’est très facilitant pour les entreprises d’ici de pouvoir compter sur de la main-d’oeuvre externe en disponibilité.  Des partenariats voient le jour comme celui avec la chaire de recherche sur le béton de l’Université de Sherbrooke, et avec les résidus des 100,000 pieds carrés de céramique, ce sont de nouveaux produits qui seront fabriqués.

CONCLUSION:

Difficile en 600 mots de partager ici la PASSION qui animent ces gens, dirigeants de nos entreprises, dans NOTRE TERRITOIRE.

Comme disait le professeur MARC OLIVIER dans l’article précédent, « RÉVOLTEZ-VOUS » , ne laissez pas aller vos résidus vers l’ASIE….valorisez les ICI chez nous, faites circuler la main-d’oeuvre, la matière, le savoir….et l’ÉCONOMIE CIRCULAIRE fera bien des gagnants….dont notre ENVIRONNEMENT.

BB

Merci Antoni Daigle, coordonnateur Symbiose Industrielle, Synergie Estrie pour la gestion du contenu et des invités de ce déjeuner du GATE.

 

 

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