L’entreprise Waterville TG a profité de l’arrêt de production imposé par le gouvernement pour mettre en place des mesures pour éviter la propagation de la COVID-19. Elle sera ainsi prête à reprendre ses activités sécuritairement le 4 mai prochain.
Le fabricant de joints d’étanchéité destinés à l’industrie automobile a dû, comme bon nombre d’entreprises, arrêter ses activités le 23 mars dernier à la demande du gouvernement Legault.
Depuis la fermeture de l’usine, un poste de contrôle pour assurer la sécurité des travailleurs a été mis en place. À leur retour au travail, tous les employés devront y passer leur température sera prise à leur arrivée et plusieurs questions sur leur état de santé et leurs activités leur seront posées.
BrigitteMarcouxLes entreprises au ralenti en marge de la COVID-19 se préparent la une reprise éventuelle de leurs activités. Nous avons eu accès à l’usine de Waterville TG qui a mis une série de mesures en place pour protéger la santé de ses travailleurs. #RCES
Les gens vont se présenter plus tôt, attendre dans leur auto, faire la file à une distance de deux mètres puis passer au poste de contrôle
,dit-il.Des flèches dans les couloirs de l’usine ont été apposées au sol. Les travailleurs devront y circuler dans des sens bien précis, à distance des autres employés, et ne pas s’arrêter pour discuter avec leurs collègues.

Un employé de l’usine Waterville TG portant une visière de protection
PHOTO : RADIO-CANADA / BRIGITTE MARCOUX
Pour assurer la santé des travailleurs, l’entreprise a choisi de produire ses propres visières. L’objectif est maintenant d’en produire 40 000 pour en fournir à tous les employés du Groupe TG à travers le monde.