Ce scénario du pire est l’un des dénouements possibles étudiés par l’institution financière canadienne.
Les experts ont tenté d’évaluer les conséquences économiques d’une intensification du conflit commercial entre l’administration de Donald Trump et les alliés naturels des États-Unis comme le Canada.
Plus tôt ce mois-ci, les États-Unis ont imposé d’importants tarifs douaniers sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance du Canada, du Mexique et de l’Union européenne.
Cette décision a soulevé l’ire des pays alliés qui ont répliqué par l’imposition de leurs propres surtaxes sur les importations américaines.
Washington menace maintenant d’imposer d’autres tarifs sur les automobiles.
«Une montée du protectionnisme aux États-Unis provoque un impact négatif sur la croissance de chacune des économies des partenaires de l’ALENA», peut-on lire dans le document rédigé par Brett House, Juan Manuel Herrera, René Lalonde et Nikita Perevalov, de la Banque Scotia.
Vendredi, le président américain a poursuivi sa démarche en frappant la Chine à qui il a imposé des tarifs de 25 % sur des produits dont la valeur des échanges est évaluée à 50 milliards $. Ces surtaxes doivent entrer en vigueur le 6 juillet et rapprocher les deux plus grandes économies d’une véritable guerre commerciale. En plus de cette turbulence, une autre épine économique exacerbe l’incertitude au Canada, au Mexique et aux États-Unis : la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain semble faire du surplace.
SOURCE: La presse Canadienne, diffusé sur La Tribune, Sherbrooke