L’automatisation de l’entreprise qui produit plus de 125 000 meubles en mélamine annuellement a débuté au tournant du millénaire pour des raisons complètement différentes de celles d’aujourd’hui.
« À cette époque, ce qu’on voulait c’est d’augmenter notre capacité de production, souligne Guy Robinson, vice-président des opérations chez Logiflex. Maintenant ça complètement changé, ça va nous servir à combler la rareté de la main-d’œuvre. Il va falloir assimiler l’automatisation et la robotique à l’humain parce que la pénurie de main-d’œuvre nous frappe. On a beaucoup de misère à embaucher, ça prend beaucoup de temps et d’énergie. On va s’occuper comme il faut des gens qu’on a en ce moment dans la cabane. »
Des postes de travail revampés
« On essaye d’avoir des postes de travail qui sont accessibles à tout le monde, explique Benoit Leclerc, directeur de la maintenance et des projets majeurs. La ventouse nous permet de lever des charges de 100 ou 150 livres qui auparavant devaient être levées à la main. On veut garder nos gens au-delà de l’âge de la retraite et l’important c’est d’avoir de bonnes conditions de travail. Ça passe par les postes de travail. À la fin de la journée il faut que nos employés soient encore capables de se faire à souper.»
« L’objectif, c’est que tous les postes de l’usine soient accessibles à tous les types de personnes, grandes, petites, fortes ou moins fortes, ajoute-t-il. En uniformisant la difficulté du travail, on peut faire du mouvement de main-d’oeuvre et avoir une flexibilité dans l’usine. »
Logiflex, dont les points de vente se retrouvent un peu partout en Amérique du Nord, projette déjà de mettre des ventouses sur plusieurs autres postes de travail.