Objectif Mars pour NGC Aerospace
Offert par Les Affaires, édition du 11 Juin 2016
« Nous devons être plus proactifs et aller au-devant de nos clients potentiels pour les convaincre. » – Jean de Lafontaine, président de NGC Aerospace.
Le modèle d’entreprise de la sherbrookoise NGC Aerospace est en pleine évolution. Elle cherche à diversifier ses marchés géographiques et ses secteurs commerciaux. La PME est à la recherche d’un spécialiste du marketing. C’est le signe d’une profonde transformation en cours dans son modèle d’entreprise. Depuis sa création en 2001, la PME de 15 employés a surtout répondu à des appels d’offres d’organisations publiques, comme l’Agence spatiale européenne (ESA).
«Nous sommes des ingénieurs, et nous n’avons pas nécessairement la fibre du marketing, explique le président, Jean de Lafontaine. Jusqu’à maintenant, nous laissions nos réalisations parler pour nous, en plus de faire des présentations dans des conférences. Notre marketing se limitait à cela.»
L’entreprise se spécialise dans les systèmes et les logiciels de guidage, navigation et commande (GNC) de véhicules d’exploration planétaire, de satellites terrestres et d’aéronefs non habités. Elle a notamment développé un logiciel pour les satellites de la série PROBA de l’ESA, permettant d’augmenter leur autonomie et de réduire d’au moins trois fois les coûts de main-d’oeuvre des opérations. Elle a aussi contribué au satellite Sentinel 3A, lancé en février 2016.
Commerce et géopolitique
Mais ce modèle d’entreprise l’a parfois placée dans une position inconfortable. La PME fait face à deux types de concurrence. Elle rivalise avec des divisions de grandes entreprises comme Thales ou Airbus. Ces acteurs doivent choisir entre mettre au point des produits à l’interne ou collaborer avec NGC. La capacité d’innovation et la flexibilité de la PME lui permettent de tirer son épingle du jeu dans ces cas-là.