REVUE DE PRESSE- UN DE NOS MEMBRES NGC AÉROSPATIALE- LA TRIBUNE- JOURNALISTE TOMMY BROCHU- ARTICLE COMPLET ICI (photo Jessica Garneau)
L’entreprise sherbrookoise NGC Aérospatiale pourrait avoir un grand rôle à jouer dans une prochaine mission lunaire organisée conjointement par l’agence russe Roscosmos et l’Agence spatiale européenne.
« Il y a de bonnes chances que ce soit le cas! se réjouit le PDG de NGC Aérospatiale et professeur de génie électrique et de génie informatique à l’Université de Sherbrooke, Jean de Lafontaine. Le financement a été approuvé, le Canada a fait sa contribution financière. Les probabilités sont donc très grandes. Il peut toujours arriver une autre pandémie, qui ferait en sorte que la mission soit reportée. Mais pour l’instant, le projet va de l’avant et l’appel d’offres sortira sous peu. Et nous avons de très grandes chances d’être le sous-traitant qui permettra le succès de la mission. On va atterrir à un endroit plutôt rock and roll. Notre système va diriger le véhicule vers l’endroit le plus sécuritaire pour l’atterrissage. »
Il est encore difficile cependant de dire exactement quand le véhicule de la mission nommée Luna-Resurs s’envolera pour la Lune. Habituellement, la phase de construction pour une telle mission se prévoit dans un horizon de trois ans.
L’alunissage s’effectuera donc au pôle sud de la Lune pour détecter s’il y a de l’eau.
NGC pourrait également aller sur la Lune par le biais d’entreprises privées comme Moon Express aux États-Unis ou Ispace au Japon.
Technologie
L’entreprise sherbrookoise développe donc cette technologie depuis 2001. « On a un lidar, qui est comme un radar. Il mesure des distances avec un faisceau laser très fin. On balaie ce faisceau rapidement sur la surface et on crée en temps réel une carte 3D. Notre logiciel prend cette carte pour détecter la pente, la rugosité du sol, la grosseur des roches. On le fait pendant la descente. On peut donc détecter les endroits dangereux et rediriger l’atterrisseur vers l’endroit sécuritaire », explique le PDG de l’entreprise, qui utilise également une surface artificielle représentant la lune dans son laboratoire situé sur le boulevard Industriel.
La technologie est au point. Elle a été testée avec des véhicules aériens sans pilotes et avec des hélicoptères. Cette technologie sera aussi appliquée sur la terre, pour que les drones puissent atterrir dans des endroits difficiles après les tremblements de terre ou des inondations.