Les entrepreneurs québécois redeviennent les plus optimistes du pays!

Journal les Affaires 

Jamais les PME québécoises n’ont été aussi optimistes au cours de la période d’après-récession de 2009.

L’indice du baromètre de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante(FCEI) pour le Québec a en effet gagné 2,6 points au cours du dernier mois pour atteindre 73,9 en février.

Cet indicateur mensuel surpasse ainsi son précédent sommet de 71,9, touché en février en 2011.

Les entrepreneurs québécois redeviennent donc les plus optimistes du pays, devançant nettement leurs homologues d’Ontario, où l’indice du baromètre se situe à 59. Pour l’ensemble du pays, l’indice du baromètre a reculé de 0,3, à 62,4.

«Il n’y a pas qu’une seule locomotive qui tire l’économie du Québec, mais une conjonction de facteurs favorables», explique Simon Gaudreault, directeur des affaires économiques pour le Québec de la FCEI. L’économiste souligne que la province profite de la diversification de son économie, contrairement à d’autres provinces qui sont plus dépendantes de l’évolution d’industries particulières, dont des matières premières.

Tant dans le secteur manufacturier, que dans le domaine minier ou celui des services, tel, le tourisme, il y a des développements favorables. En outre, les consommateurs continuent de dépenser: les ventes au détail ont augmenté de 6% en 2017 au Québec, selon les données dévoilées jeudi parStatistique Canada.

Tout comme dans plusieurs autres provinces, les entreprises québécoises doivent composer avec la hausse du salaire minimum. Celle-ci est toutefois inférieure à celle prévue en Ontario et en Alberta. La confiance des entrepreneurs de cette province s’est d’ailleurs effritée de 3,1 points en février, à 56,3.

Des emplois à combler

Les économistes de la FCEI soulignent que les plans d’embauche à court terme sont forts au Québec: 31% des chefs d’entreprise prévoient recruter du personnel, contre seulement 7% qui prévoient réduire leurs effectifs.

La pénurie de main-d’oeuvre qualifiée demeure par ailleurs la principale limite au chapitre de l’augmentation de la production ou des ventes, selon les dirigeants sondés(39% des réponses). Vient ensuite la pénurie de main-d’oeuvre non-qualifiée(26% des réponses).

«Le principal enjeu des PME porte sur la main-d’oeuvre», note M. Gaudreault. En plus de la pénurie de personnel, les entreprises doivent jongler avec la hausse plus élevée que prévu du salaire minimum et de lourdes taxes sur la masse salariale.

SOURCE: Journal les Affaires Yanick Clérouin 

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