MAGOG) Tout laisse croire que le nombre d’employés de la compagnie G-Spek, située dans le parc industriel de Magog, est appelé à décroître encore, malgré les efforts déployés par ses dirigeants afin de trouver de nouveaux contrats.
Environ 120 employés de G-Spek avaient appris en avril qu’ils perdraient leur emploi à court terme, en raison notamment de la fin d’un important contrat avec la compagnie Waterville T.G.
Selon le propriétaire de l’entreprise, Éric Graveson, quelques dizaines d’employés ont déjà quitté le navire.
Certains ont démissionné sans dévoiler leurs plans alors que d’autres ont entrepris des démarches pour se trouver un nouveau travail et ont justement atteint l’objectif fixé. Les derniers départs prévus, parmi le personnel, auront normalement lieu en juillet.
« Il y a des gens qui sont maintenant en emploi un peu partout dans la région. Plusieurs entreprises de la région ont des besoins de main-d’oeuvre », fait valoir M. Graveson, en soulignant qu’un comité de reclassement a été mis en place pour aider les travailleurs perdant leur emploi.
Une fois que l’ensemble des licenciements annoncés sera effectif, il ne devrait plus rester plus qu’une trentaine d’employés à l’intérieur de l’usine de G-Spek. Le propriétaire de la PME espère cependant que la diminution du nombre de travailleurs sera moins grande qu’anticipée.
« Je suis en discussion avec d’autres compagnies pour des nouveaux contrats, révèle Éric Graveson. J’ai bon espoir d’avoir des résultats positifs. Mon but est de diversifier ma clientèle, ce qui serait une bonne chose pour l’avenir de mon entreprise. »
L’été dernier, G-Spek comptait près de 175 travailleurs, mais ce nombre a chuté à 150 par la suite. « On est en baisse en ce moment, mais si on revenait à 80 ou 100 employés dans les mois qui suivront, je serais content », déclare M. Graveson.