Le meuble québécois condamné à innover
« L’industrie du meuble compte sur un noyau fort d’entreprises dynamiques qui n’hésitent pas à mettre les efforts afin d’améliorer leurs pratiques, leurs produits et leurs mises en marché. Puisqu’elles connaissent du succès, elles entraînent dans leur sillage de plus petites entreprises qui suivent l’exemple. Ce ne sera plus jamais facile comme avant, mais ce leadership sert à tout le monde », statue le nouveau directeur général d’EQMBO-entreprises, maintenant appelé Inovem, Yves Dessureault.
Selon ce dernier, le principal défi auquel devront faire face les entreprises du domaine est celui de se dénicher des partenaires; des sous-traitants ou des organismes de recherche, qui leur permettront de faire évoluer leurs pratiques. Elles doivent s’attendre à se faire copier et imiter, de là l’importance d’aller toujours plus loin.
« On ne parle plus uniquement de la Chine, mais aussi de l’Inde et du Viêt Nam : le monde est en compétition. Ikea est en train de bouleverser le monde de la cuisine en développant une offre complète et unique. Elle s’en vient aussi avec un catalogue en réalité augmentée, un peu comme Pokemon Go. Ce sont des technologies émergentes dont on doit se servir », continue-t-il.
Un rôle accru pour Inovem
EQMBO-entreprises ne fera pas que changer de nom, le nouveau directeur entend aussi revoir sa vocation afin que le centre collégial de transfert de technologie (apparenté au Cégep de Victoriaville) soit encore plus innovant et parvienne à mieux outiller les entreprises québécoises dans leur lutte face aux producteurs étrangers.