Cet épurateur sera installé en lien avec sa presse numéro 1 de production de panneaux de particules, la plus ancienne à son usine lors de son émergence en 1992.
Tafisa avait déjà investi 17 M$ dans le cadre de son plan en environnement, depuis 2014, lequel comprenait plusieurs projets de réduction des émissions atmosphériques déjà implantés et toujours en fonction.
Le montant additionnel annoncé mercredi doit permettre l’installation d’un nouveau système de traitement des émissions de sa ligne 1 de production, en traitant les gaz pour diminuer l’empreinte environnementale de l’entreprise. En conséquence, une nouvelle cheminée apparaîtra au centre de l’usine du parc industriel.
« Une autre ligne de production a déjà ce genre d’épurateur, la ligne 2, qui est plus récente, et ça fonctionne très bien. Ça a permis à notre entreprise d’observer une amélioration significative de notre empreinte écologique », note le PDG de Tafisa, Louis Brassard, en entrevue téléphonique.
« Il s’agit d’un pas additionnel dans notre processus d’amélioration continue. Comme nous l’avons déjà dit, l’environnement est une priorité chez Tafisa et nous continuons à poser des actions concrètes afin de réduire notre empreinte environnementale. »
Critiques
Cette annonce ne vient pas en réaction à certaines critiques entendues à la suite de résultats d’analyse de la qualité de l’air du parc industriel qui ont pu semer la confusion, surtout à la suite du tragique déraillement ferroviaire du 6 juillet 2013.
« C’est un projet qu’on travaille depuis plusieurs années. Un tel investissement nécessite des années de travail. Nous avons des travaux prévus cet été sur notre ligne originale de production, la ligne 1, et notre but est de rendre tout l’environnement plus sécuritaire. C’est un projet très complexe, car notre ligne demeure en production pendant ces travaux que nous allons terminer pendant les deux semaines de fermeture de l’usine pour des opérations annuelles. Nous annonçons cet investissement aujourd’hui [mercredi] parce que nous avons obtenu le certificat d’autorisation du MELCC. »
« Nous sommes très fiers de notre bilan en environnement. Nous utilisons du bois recyclé, ce qui est très favorable pour l’environnement, car nous donnons une seconde vie à ce bois qui allait auparavant à l’enfouissement, et nous allons le faire encore sur une base régulière pour longtemps, c’est dans la suite des choses. Nous travaillons avec les autorités de façon très proche, car ce sont eux les experts, et nous considérons que nous sommes à l’avant-garde. Les critiques, on ne s’en occupe pas, car la Santé publique avait établi qu’il n’y avait aucune menace pour nos travailleurs et pour la population quant aux émissions, même des métaux lourds dans l’atmosphère », assure M. Brassard.
ARTICLE LA TRIBUNE